Allen & Heath dLive

Un article de
Cédric Huet
Quand Allen & Heath met les bouchées doubles
Que se passe-t-il lorsqu’une firme anglaise, avec une expérience dans la fabrication des consoles de mixage audio depuis 1962 auprès de Pink Floyd, Genesis, ou encore des Who, décide de mettre les bouchées doubles ? Prenez tout simplement les produits haut de gamme d’Allen & Heath de 2016, multipliez le tout par deux, et ajoutez-y toutes les corrections et améliorations que vous souhaitiez. Vous obtenez ainsi le système dLive. Développé en relation constante avec des utilisateurs finaux confirmés, ce système propose aujourd’hui une solution de mixage alliant qualité audio, fiabilité, esthétique et simplicité. Pour SONO Mag, Allen & Heath nous passe les gants blancs et nous laisse découvrir à notre aise son produit phare
DÉMULTIPLIER LES BASES
Comme tout fabricant, Allen & Heath reste attentif aux retours des utilisateurs. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont su écouter. Le calcul est simple. Faites une sommation des capacités et ressources des systèmes iLive, GLD et Systèmes Q. Multipliez le tout par deux. On y ajoute ensuite les nouvelles technologies d’écrans, de DSP (FPGA pour être précis dans ce cas), de software, et de calculs internes.
Vous mettez cela dans un écrin digne des plus belles régies de festivals, vous saupoudrez le tout d’une ergonomie et d’une lisibilité particulièrement agréables, et vous obtenez ainsi un produit qui « fait le job ». Pour être plus précis, on passe de 64 à 128 entrées physiques, de 32 à 64 bus de mixage, de 8 à 16 racks d’effets, et de 48 à 96 kHz ! Sans oublier un écran supplémentaire à partir de la série 5000. La résolution passe également de 24 bits à 40 bits en virgule flottante. Pour répondre à tous les besoins, A&H a décidé de décliner la dLive en trois formats, avec trois gabarits de stage racks. On obtient ainsi une gamme complètement adaptable aux besoins de chaque utilisateur.
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