Les apps du designer et du technicien lumière
Un article de
Olivier Balagna
Light utilities : 3ème partie
Troisième et dernier volet de notre tour d’horizon des principales applications pour smartphones dédiées au spectacle et destinées aux professionnels de la lumière. Après les gestionnaires de filtres et de gobos, puis les « couteaux suisses » et les calculateurs, voici les gestionnaires DMX. Sous cette appellation générique, nous avons regroupé : d’une part, quelques outils d’adressage basiques mais très utiles ; d’autre part, une série de contrôleurs qui permettent d’activer à distance certaines fonctionnalités des consoles lumière. Là encore, la portabilité de ces petits programmes embarqués, quels que soient les environnements d’exécution, est leur principal atout. Les uns parce qu’ils peuvent répondre instantanément à nos interrogations et nos besoins, les autres parce que la technologie wireless constitue un réel gain de temps, tout en nous faisant économiser bien des allers-retours entre la scène et la régie.
LES OUTILS D’ADRESSAGE DMX
L’adressage DMX d’un dip-switch est un classique des applications pour smartphones. De la machine à brouillard à la carte pour strip-LEDs, en passant par les shutters, il existe encore de nombreux appareils contrôlables en DMX dont l’adresse ne peut être assignée que grâce à ces petits interrupteurs mécaniques. Pour les utiliser, il faut effectuer une conversion binaire des valeurs décimales, ce qui génère souvent une joyeuse « prise de tête » et… des erreurs d’adressage. Alors, pourquoi se priver d’un petit outil qui, en un clin d’œil, effectue le calcul à notre place ? Certaines apps présentées dans © DR Les apps du designer et du technicien lumière 3e Partie le précédent volet de ce dossier possèdent cette fonctionnalité : Lighting Handbook et Show Tool LD. Toutes deux fonctionnent très bien et sont aussi pratiques qu’agréables. Cependant, Show Tool LD possède des petits « plus » qui en font un outil très complet : l’affichage de la valeur numérique de chaque interrupteur, l’option « all off = adresse 1 » (indispensable pour aller jusqu’à 512 circuits) ou encore l’intégration de plusieurs univers permettant de distinguer entre adresse locale et adresse globale ou absolue.
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