Les apps du designer et du technicien lumière

Un article de
Olivier Balagna
light utilities – 1ère partie
Leur développement s’est accéléré depuis cinq ans. Avec des outils aussi simples que les calculateurs de puissance ou d’ampérage ou les convertisseurs qui permettent à ceux qui ne savent toujours pas le faire d’effectuer en un clin d’œil l’adressage DMX d’un dip-switch. Mais des apps plus sophistiquées ont aussi vu le jour. Les systèmes de commande à distance, par exemple, pour réaliser un check lumière, un focus voire même une conduite live. Des outils documentaires sont également apparus, rassemblant les données indispensables sur les lampes, les projecteurs, les filtres, etc. Avec parfois des fonctions comparatives qui permettent d’évaluer les alternatives et d’effectuer le bon choix. Cependant, force est de constater que la plupart des apps sont développées pour iOS alors que les compatibles Android ne sont pas légion. L’intérêt de ces applications ? Le gain de temps et l’autonomie. Éviter les allers et retours entre le plateau et la régie lors d’un focus. Identifier immédiatement la référence d’une lampe au moment de la changer. Calculer une adresse DMX lorsqu’on est devant l’appareil. Traduire un terme anglais figurant dans une fiche technique. Comparer le rendu de deux filtres quand on hésite entre une référence ou l’autre. Trouver dans le manuel de notre console une procédure précise au moment où l’on en a besoin. Autant d’actions pratiques qui, grâce à ces utilitaires embarqués, nous facilitent grandement le travail et nous rendent moins dépendants de l’endroit où l’on se trouve. Dans le premier volet de ce dossier, nous passons en revue deux grandes catégories d’applications : les gestionnaires de filtres et les gestionnaires de gobos.
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